Delphine Piciocchi nous expose, en autre, qu’une description de la gravitation a été donnée par Einstein avec sa théorie de la relativité générale lorsque les masses sont importantes. Elle fait
intervenir la courbure de l’espace-temps. Classiquement, la description newtonienne de la gravitation suffit à décrire les phénomènes que nous observons sur Terre et dans l’univers (parcours des
planètes dans le Système Solaire).
Lorsqu’il est question de détailler ce qu’il se passe au cœur des étoiles à neutrons ou des trous noirs, il devient indispensable de prendre en compte la description d’Einstein.
Et elle n’a pas été dans la crainte pas de nous entraîner vers une notion importante en physique : l’entropie.
Le deuxième principe de la thermodynamique stipule que « l’entropie totale d’un système isolé ne peut jamais décroître ». Cette affirmation un peu barbare en revient à dire, de façon
schématique, qu’un système (en l’occurrence, notre Univers) est voué à avancer vers un état toujours plus désordonné. Voyager dans le temps reviendrait donc, en théorie, à réduire l’entropie
totale, ce qui constituerait une violation du deuxième principe de la thermodynamique. Une très belle conférence.
